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Aéropolis

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9 mai 2009

Les mots

Pourquoi arrive-t-il que les mots donnent l'impression de vider de sens ce qu'ils désignent ?

Paradoxal, en effet, comme si l'action de nommer, d'attribuer un mot à une chose ou un phénomène, en épuisait le contenu, en kidnappant sa capacité d'évocation et même sa charge émotionnelle.

Que l'on songe, par exemple, au terme de "précarité": tout ce qu'il comporte de douleur, d'attente, de misère, de déni de soi, disparait comme par enchantement...le "précaire" est maintenant un objet de statistique, ou  le motif d'une politique, mais il n'est plus un être qui souffre.

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17 avril 2009

Introduction à une Encyclopédie du con

Un tel ouvrage ne peut faire l'économie d'une sorte de préface, tant il est important d'en cerner à la fois l'objet et la trame.

Car, et ceci n'est pas le moindre des paradoxes, une tentative de définition du con achoppe non pas sur le manque d'images ou d'exemples emblématiques, mais au contraire sur un tel foisonnement qu'il en devient délicat de déceler le plus petit dénominateur commun; première conclusion, le con est en quelque sorte "évidemment con".

En effet, lorsqu'un con se présente, il est immédiatement perceptible dans sa caractéristique de con, celle-ci s'impose en quelque sorte à nous; il doit donc exister, quelque part dans l'inconscient collectif, une sorte de concept (sic!) attaché au con, auquel notre esprit se réfère pour pouvoir sans hésitation délivrer son verdict; seconde conclusion, le con est multiple.

Ne reculons cependant pas devant l'ampleur de la tâche, et tentons d'avancer par touches successives, à la manière d'un peintre impressionniste:

Enonçons d'abord une évidence: tous les cons sont bêtes, mais l'inverse n'est pas exact; il doit donc exister une caractéristique spécifique au con, qui le rend encore plus "unique" que l'imbécile avec lequel il partage la bêtise.

Réfléchissons: qu'est-ce qui distingue un imbécile, auquel nul ne porte attention, d'un con auquel il n'est pas possible d'échapper ?

Je pense que nous tenons là le bout de l'écheveau: n'y a-t-il pas, chez le con, comme un inextinguible besoin de se faire remarquer en tant que tel ?

En somme, le con serait-il dénué de la légitime discrétion à laquelle sa bêtise devrait normalement le contraindre ?

Je propose donc une définition simple: le con est un imbécile qui n'a pas honte.

Voilà, tout s'éclaire, nous allons enfin pouvoir nous atteler à cet ouvrage avec une base solide.

Quant-à la pertinence -envisagée dans un premier temps- d'une classification, on bute rapidement sur une sorte d'évidence: l'échelle qui permettrait de hiérarchiser tous ces cons entre eux risque fort d'être aussi ouverte que celle de Richter s'agissant des séismes: en effet, il est probable que chaque nouveau portrait de con pulvérise le niveau du ou des précédents.

Restons humbles dans notre approche, ne serait-ce que pour ne pas apparaître un jour dans la liste...

1 février 2009

Apprendre à vivre

Je viens de terminer, pour la seconde fois et avec un immense plaisir, l'excellent "apprendre à vivre" commis par Luc Ferry.

Il y traite, avec simplicité et talent, de la distinction qu'il opère entre la religion et la philosophie, toutes deux visant à proposer à l'homme une doctrine de salut personnel basée sur une vision du monde (simple contemplation de l'ordre cosmique chez les stoïciens, construction intellectuelle plus tard chez Kant, foi en un ou plusieurs dieux pour les religions) permettant l'élaboration d'une morale, une éthique en résonnance avec cette vision et enfin une doctrine de salut face à la mort.

Pour lui, là où la religion se contente de suivre, de croire, la philosophie élabore une pensée personnelle; en somme, il s'agit d'opposer transcendance et immanence, réception et construction, passivité et activité; je force le trait, bien entendu, ne serait-ce que par provocation personnelle car le propos de Luc Ferry me satisfait pleinement...

Mais enfin, si l'on se place du point de vue de celui -toi ou moi- qui reçoit et adhère à une telle doctrine (philosophique), pensant en celà échapper aux mirages de la foi, n'y a-t-il pas comme un relent -inconscient- de refuge dans une vérité transcendante élaborée par un autre que toi ou moi ?

La philosophie ne serait-elle donc, in fine, qu'un luxe réservé à celui qui construit une nouvelle vision, le seul qui donc pourrait prétendre faire oeuvre de philosophe (et encore, en imaginant qu'il le ferait ex-nihilo, sans aucune influence d'une doctrine antérieure) ?

En somme, et face à la foi, la philosophie ne constituerait-elle pas, finalement, au mieux l'exception à la règle, et au pire une confortable et prétentieuse illusion ?

En outre, et si l'on se place du point de vue d'un athée -ce que je suis et ce que Luc Ferry est aussi-, réfutant donc le caractère révélé des écritures, ne peut-on envisager de concéder aux religions le statut de philosophie, en tant que construction -forcément- humaine ? si dieu n'existe pas, il ne peut en effet être autre "chose" qu'une ultime vue de l'esprit...

Paradoxalement, et en poussant un peu la vision de Luc ferry, seuls les croyants seraient donc en mesure de dénier à leur religion le caractère de "philosophie", les athées devant se plier devant l'évidence d'une parenté ?

Il va falloir que je lui pose la question, à Luc Ferry, car là je sèche...mais comment faire ?

26 décembre 2008

Photawam

On trouvera, sur ce blog, un lien vers le site Internet de Max, un copain passionné de photos et, accessoirement, de balades dominicales en avionnette légère (il n'est d'ailleurs pas impossible qu'il soit l'auteur de certaines des photos reprises dans mon album "Azur et tôles rivetées").

Je conseille la visite de ce site.

Cet homme-là fait de la photographie comme d'autres peignent, tentent la cuisine moléculaire ou explorent des mastabas égyptiennes: il détourne les appareils de leur fonction, gratte, extrait, retravaille les épreuves, utilise des supports improbables, brouille les pistes pour finalement arriver à des oeuvres personnelles et très picturales.

Certaines sont de pures concrétions non figuratives, d'autres encadrent des scènes urbaines, d'autres encore saisissent le détail qui fait tache lors d'un vol de loisir ou d'une simple ballade urbaine.

Toutes expriment sa personnalité et son humour.

Allez-y, visionnez, donnez votre avis sur son livre d'or.

26 décembre 2008

Noël 2008

Repas de Noël:

Tout d'abord, un foie gras de canard mi-cuit (cuisson 25' au bain-marie après marinade d'une nuit dans un mélange Gewurztraminer / hypocras / sel / poivre) servi avec un Jurançon sec et une petite compote de figues fraiches coupées en dés puis cuites avec sucre et Gewurztraminer (encore lui...).

Ensuite deux verrines maison:

DSC00046A gauche un oeuf de caille mollé (2' environ dans l'eau bouillante) soigneusement écallé (merci Guigui !) et délicatement déposé sur une petite crème de haricots blancs tarbais (trempage une nuit, puis pochage au moins 2h dans un bouillon et enfin mélange tiède avec crème fraîche -de Gavrais svp- , mixage et assaisonnement au blender magique) avec, pour la déco, un brin de cerfeuil, de la poudre de tomate et des grains de pavot bleu: on craque doucement l'oeuf, le jaune coule doucement sur la crème et l'on peut alors déguster ce mélange à la fois moelleux et fin, les saveurs légères et crémeuses étant juste encanaillées par les grains de pavot et la poudre de tomate: un pur régal !

A droite, un tartare de poisson (du lieu, par exemple) dans sa sauce "chien" (mélange de pulpe de tomate, huile, oignon émincé, ail écrasé, ciboulette, jus et zestes de citron vert*, épices à colombo, Tabasco, rondelles de piment d'Espelette et sel) après marinade d'une nuit au moins: là ça cartonne, on est dans l'éxubérance gustative antillaise, l'alliance avec l'iode du poisson est très sympa et fait une petite coupure pour préparer ce qui suit.
* la prochaine fois, pour pousser encore plus loin vers les saveurs typiques du citron vert, je tenterai avec du Gombava à la place

Puis des filets de turbotin en croute feuilletée (j'avoue, la pâte feuilletée vient de chez Picard, excellente) servis avec une sauce à base de roux blanc mouillé avec du fumet de poisson (pour le fumet, c'est à la fois très simple et tellement gouteux: les parures des turbotins sont revenues au beurre avec de l'échalotte, puis mouillées à l'eau) et du vin blanc (monocépage Viognier), agrémenté de crevettes décortiquées, d'épices "retour des Indes" (from Roellinger Boutique) et enrichi de crème fraîche -de Gavrais, encore, pour garder cette petite courbe ventrale qui fait le charme de nos terroirs normands et rassure la caille effarouchée...
Pour les légumes, de simples têtes d'asperges vertes, du blanc de poireaux et des endives, le tout revenu au beurre.
Pour le vin, un Condrieu (d'où le choix du cépage Viognier pour la sauce...).

Le fromage venait, comme chaque année, de chez Tacca (Halles de Lyon) et était accompagné d'un beurre demi-sel de chez Bordier (dispo chez Cellerier aux mêmes Halles de Lyon).

Précision: tout était "fait maison" (sauf la pâte feuilletée, mais j'ai fait mon mea-culpa plus haut, on ne va pas remettre ça...).

Vivement Noël prochain !

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16 novembre 2008

Aphorisme politico-mécanique: plus c'est creux...

Le succès de Ségolèneuh Royaleuh parmi les adhérents du quasi-défunt PS, me fait penser qu'il en va du discours politique comme de la sonorité d'une calebasse:
Plus c'est creux, plus ça a d'écho...

Le spectacle du congrès de Reims grave définitivement dans le marbre l'inconsistance des "leaders" de ce parti, totalement absorbés à s'entredétruire au mépris des gens de gauche.

La sanction ne tardera pas, les voix vont sans-doute essaimer vers la gauche radicale, le centre ni-ni et la nouvelle droite teintée de populisme "Closer".

Sarko aura ainsi gagné sa manoeuvre de pulvérisation.

Il n'a cependant pas pris un gros risque en pariant sur l'avidité et l'égoïsme d'une classe politique qu'il connaît parfaitement de l'intérieur (sic !).

Les potentats du PS ont désormais adopté tous les stigmates traditionnellement attachés à la droite bourgeoise, et ils en sont devenus inaudibles pour une raison simple: fondamentalement, la gauche doit exprimer une lutte contre les privilèges...ce que ces messieurs-dames ont oublié dans leur course au pouvoir.

16 novembre 2008

Bon vent à Olivier Roellinger, et merci

Poussés par un vent de Norois providentiel, nous avons gouté -ma femme, ma fille et moi- votre formidable cuisine cet été ; ce repas était un vieux rêve, comme une promesse de cadeau. Le repas fût parfait, juste équilibre entre le connu, pour une assise gustative confortable et rassurante, et le mystère de saveurs nouvelles, pour l'étonnement et l'envie. Ce furent, par exemple, de fines lamelles de bar marinées accompagnées d'une petite macédoine de légumes merveilleusement parfumée et croquante, suivies d'un St. Pierre retour des Indes dont la cuisson parfaite et le bouillon subtil et savoureux sont imprimés pour longtemps dans mon esprit. Quant au beurre et au pain, ils mériteraient tout simplement de figurer au palmarès mondial de l'Unesco pour la quantité de bonheur qu'ils procurent ! Je ne peux donc qu'égoïstement vous remercier d'avoir attendu avant de prendre votre décision (4 jours après ce fameux repas), j'ai maintenant de la tristesse mais nulle amertume. Puisse la cuisine continuer à vous inspirer dans vos nouvelles oeuvres. Bon vent donc à vous et à vos équipes. Un épicurien comblé.

12 octobre 2008

La criiiiiiiiiise

Tout a été dit, écrit, pensé.

Et pourtant je ne résiste pas à la tentation d'ajouter mon avis digne de désintérêt:

L'oprobre est jetée aujourd'hui sur celui-là même qu'hier on nous présentait comme l'idéal de l'homme moderne (le trader, le financier, le type qui balance ses truismes misérables dans les magazines de "management"); il arborait alors crânement sa réussite sociale en garant son 4x4 noir en double file et en faisant de grands gestes autoritaires dans les lieux publics lorsqu'il s'adressait à son oreillette Blue-tooth; la société moderne va donc devoir se trouver un nouvel exemple, peut-être ?
Il n'en reste pas moins que, même si l'on n'assimile pas la réussite à cette forme d'esbrouffe disgracieux et pitoyable, je ne connais personne qui se refuserait à acquérir rapidement des sommes colossales d'argent grâce à de simples opérations financières: ce qui différencie à notre époque celui qui gagne de celui qui perd, ce n'est ni le cynisme de l'un contre la morale de l'autre, mais plus simplement la connaissance du mode opératoire qui permet au premier de faire ce dont rêve le second. Il n'y a, dans la vraie vie, aucun contre-exemple, personne qui refuserait de faire une plus-value sur la vente d'un bien immobilier ou qui s'intéresserait de près à l'usage qui est fait de son argent, pour peu qu'il lui rapporte...
==> Soyons donc un peu honnêtes et raisonnables dans notre façon de réagir face à ce désastre.

Dès que l'orage sera passé, que tout sera redevenu "normal", les ardents combattants de la croissance maîtrisée redeviendront inaudibles et l'humanité reprendra sa folle course en avant. Il se trouvera même, sans doute, des économistes libéraux (au mauvais sens du terme) de mauvaise foi (cela doit exister...) pour affirmer sans rougir que la remise à flot au moyen de l'intervention publique est -in fine- l'ultime manifestation, la preuve même, de l'action de la fameuse "main invisible" imaginée par A. Smith et largement travestie depuis par ses interprêtes successifs.
==> Efforçons-nous donc de rester lucides face aux interprêtations que les experts auto-proclamés nous assènerons après la bataille (j'ai le souvenir que l'un d'entre eux, et non des moindres, déclarait sans barguigner en avril ou mai de cette année, que la crise était terminée !).

S'il s'avérait que la force politique ne parvenait pas à juguler ce misérable pataquès, c'en serait définitivement fini de l'illusion que l'économie peut apporter la paix et l'harmonie (par une vertueuse spirale menant les peuples vers la Démocratie grâce à l'échange des idées qui accompagne nécessairement celui des produits...).
On peut juste imaginer que l'entreprise, dans son souci de croissance, n'oublie pas qu'elle aura besoin de clients pour arriver à ses objectifs -ce qui ne peut plus advenir dans une société vérolée par le chômage et la pauvreté.
N'attendons pas cependant de l'entreprise une vertu sociale, dès lors que son objectif est de croître, de générer du profit et d'enrichir ses actionnaires (ceux que l'on a bien été heureux de trouver au début de l'histoire, soit dit en passant); elle n'a, tout au plus, qu'une fonction sociale dans la mesure où elle s'insère dans le jeu des rapports entre êtres humains, et le fait de chercher à y insérer des considérations d'ordre moral témoigne tout simplement d'une erreur de "cadrage".
L'équilibre (pour ne pas parler de bénéfice...) social ne peut donc réellement se concevoir que dans le champ de l'intervention politique, par le jeu des obligations et des règles imposées au monde économique; envisager le laisser-faire c'est accepter, au final, le laisser-aller vers la disparition de la Démocratie.
==> Soyons donc attentifs à ce que la réponse soit politique et s'impose au marché, faute de quoi nous revivrons inévitablement la même situation.

20 juillet 2008

Attention, chef d'oeuvre

Je voudrais ici partager l'enthousiasme que me procure la lecture d'un ouvrage qui est sorti depuis peu: "traité de physique à l'usage des profanes" par B. Diu, édité par Odile Jacob.
C'est un gros, un très gros pavé qui se lie avec beaucoup de plaisir; cet homme-là est un véritable scientifique, c'est bien le moins, mais c'est aussi une belle plume trempée dans l'humanisme; on lui pardonne les nombreux renvois en annexes car, malgré l'aridité du sujet, il en fait un moment (long) de pur bonheur.
Merci, Monsieur Diu, de me donner l'impression d'être assez intelligent pour piger les belles théories que vous énoncez (bien que j'avoue "ramer" sur la partie consacrée à la physique quantique...).
Remises dans leur contexte historique, et évoquées dans une fresque nourrie d'admiration pour leurs auteurs, les découvertes scientifiques prennent une tonalité qu'on aimerait rencontrer plus souvent chez ceux qui sont en charge de l'enseigner.
En effet, les scientifiques dont il est question ici sont des hommes et des femmes qui ont vécu, espéré, travaillé, envisagé, élaboré, essayé, inlassablement, mûs par leur passion, et grâce à vous cette passion est palpable, ce qui est assez nouveau.
On devine aisément que cette même passion vous anime.

C'est grâce à des ouvrages magnifiques comme celui-ci et à des personnalités comme vous que, sans doute, il sera un jour possible de rendre ses attraits à l'étude des sciences.

15 avril 2008

Démocratie

Par une sorte de tropisme naturel et vicieux l'homme espère ce qui lui échappe, gaspille ce qu'il possède et regrette alors ce qu'il a perdu; c'est ainsi.

Il n'est donc jamais conscient d'un bienfait lorsque celui-ci lui est acquis ici et aujourd'hui, en d'autres termes lorsqu'il en a l'usage.

Des foules innombrables meurent à l'heure actuelle en rêvant de Démocratie, et pendant ce temps, chez nous, son usage est galvaudé au nom d'une confusion considérable: le pouvoir du peuple doit s'exercer au bénéfice de celui-ci pris dans sa totalité, et non comme la satisfaction unitaire des besoins et des envies de chaque citoyen; autrement dit, la Démocratie n'est pas l'imposition à tous de mes propres volontés mais à chacun (y compris à moi, centre du Monde selon mes propres critères) de la volonté générale.

L'intérêt général n'est pas non plus la somme de tous les intérêts particuliers, notamment en raison du fait que ceux-ci peuvent parfaitement être contradictoires.

Il n'y a donc aucune justification à hurler dans la rue au moindre revers de fortune ou à la moindre contrariété politique en invoquant la Démocratie, au risque de la regretter un jour comme un idéal perdu.

Mais il n'y a pas non plus de raison de courber l'échine en attendant dévôtement le bon vouloir du Prince qui représente le peuple.

La Démocratie c'est s'exprimer par le vote, et laisser oeuvrer les élus pendant le temps qui leur est confié en comptant sur les gardes fous mis en place pour canaliser les décisions et les actes.

Il ne s'agit donc évidemment pas d'un blanc-seing, les organes de contrôle doivent assurer leur rôle sans entrave.

Pouvoir et contre-pouvoir créent donc un équilibre vertueux qui s'exerce notamment dans les Assemblées ad-hoc.

Mais tout ceci est fragile, et les cris d'orfraie de certains ne doivent pas nous abuser: si réellement notre Pays n'était pas une Démocratie, ils n'auraient d'ailleurs pas la possibilité de la mettre ainsi en doute...

A méditer pendant qu'il en est encore temps (si tu veux, là tu décides...!).

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